Entrainements de Pacific Savannah.

p a c i f i c . s a v a n n a h

Code:: [list][i][font=Georgia][size=24][color=hotpink]d a t e .[/color][/size][/i]
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[b]DISCIPLINE:[/b]
[b]TRAVAIL:[/b]
[b]BILAN:[/b][/font][/list]

v e n d r e d i . 1 4 . a o û t

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DISCIPLINE: Longe.
TRAVAIL: La liberté.
BILAN: Je conduisais la belle dans le rond de longe, la faisant marcher tout autour. Le but de cette séance est de gagner la confiance du cheval et en l'occurrence ici, de Pacific. Ce jour là, j'avais décider d'utiliser le join up, qui n'était pas étranger à ma pie puisque elle avait été débourrée de cette façon. Je détachais la longe du licol puis je m'écartais de la jument. Celle ci me scrutait avec de grands yeux étonnées avant de sentir le sable et de faire le tour de son nouvel enclos. Soudain, je levais les bras en lançant la longe vers Pacific. Surprise, la pie est partie au petit galop du côté opposé. J'utilisais le langage de mon corps pour communiquer avec elle, exactement comme si j'étais un cheval dans un troupeau. Je me suis mise au milieu du rond de longe les yeux fixés sur Pacific qui m'observait immobile. J'ai de nouveau lancé la longe vers la pie qui a renâclé avant de partir au petit galop, la tête haute. Je n'avais pas quitté des yeux Pacific. J'ai levée les bras une troisième fois et la jument suivit le mouvement. Sept fois elle à fait le tour du rond de longe après que je lui je lui ai signifié, puis je me suis avancée lentement. Pacific s'est immobilisée en poussant un hennissement. J'ai encore avancée d'un pas dans sa direction et la pie a compris le message: elle s'est remise à galoper mais dans l'autre sens, après que je lui eus indiquée de nouveau. Après quelques tours de rond, j'ai remarqué le premier signe: l'oreille gauche de Pacific s'était rabattue, comme si elle me désignait. Voyant que cela marchait, j'incitais de nouveau la jument à galoper. Au bout d'une minute ou deux, elle a commencé a tourner la tête vers le centre du rond puis elle est passé au trot. Or, curieusement elle faisait un mouvement de mastication comme si elle venait de brouter et avait la bouche pleine d'herbe. Le deuxième signal, je n'attendais plus qu'elle baisse la tête.

A peine eus eu cette pensée que Pacific ployait le cou. A présent elle trottinait les naseaux au ras du sol. j'ai inspiré un grand coup avant de tourner le dos à la pie qui a aussitôt ralenti pour passer au trot puis elle s'est arrêtée. La jument a levé la tête et me fixait avant de renâcler et de se diriger dans ma direction. La pie à posé son museau sur mon épaule. Je me suis retournée lentement et ai caressé son chanfrein avec tendresse. Tu es une brave fille murmurais-je. Après l'avoir caressée, je la quittais aussitôt pour aller vers la porte. Après une brève hésitation la jument en fit autant, aussi je la caressais entre les deux yeux satisfaite. Je lui avait donné le choix de me suivre ou non et elle avait opté pour la première option a mon grand soulagement. Je lui donnais une carotte qu'elle s'empressais d'avaler puis la laissais se défouler dans le rond de longe. Vive, jeune et pleine d'énergie, elle avait encore un trop plein à dépenser. Je demandais à un jeune palefrenier de surveiller la belle pendant que j'allais chercher une longe. Quand je revins, Pacific faisait de petits sauts de mouton et trottinait. Lorsque elle me vit elle se stoppais. J'entrais donc dans le rond, enfilais sans problème le filet à Pacific puis y accrochais une longe. J'installais un minuscule croisillon de 35 cm sur la piste puis commençais de longer la pie sur la piste intérieure. Tranquillement aux trois allures, elle écoutait et ne bronchait pas. Elle était souple aux deux mains, répondait aux ordres gentiment sans se faire prier. Satisfaite, je l'arrêtais, la caressais et la longeais sur la piste. Pacific était au petit trot et arrivais devant l'obstacle, elle le sautais en souplesse et pris du galop. Je la laissais faire, contrôlant un minimum sa vitesse. La jument insatisfaite pris de plus en plus de galop, toujours plus vite. Je m'efforçais de la ralentir et juste à temps pour qu'elle passe l'obstacle puis la fit repasser difficilement au trot. Je pris donc garde à la laisser a cette alllure pour le moment. Je la fit sauter trois fois à chaque main. J'avais ainsi un bon aperçu de son coup de saut du moins au trot. Pacific était assez brusque et ne savait pas trop commet s'y prendre, cela était normal. Je décidais que c'était assez pour le moment, aussi je la calmais, l'arrêtais et détachais la longe. je fis marcher la jument au pas, dans la calme et sans précipitation jusqu'a ce qu'elle se détende complètement. Une fois que ce fut fait, je rangeais le croisillon et pris la jument par les rênes pour la rentrer à l'écurie. J'allais encore la travailler quelques temps à la longe avant de la monter afin de l'assouplir davantage et de lui apprendre dans le calme a excécuter des mouvements simples sans avoir un cavalier sur le dos. Lorsque elle me ferait encore plus confiance tout devrait bien se passer. je fermais la porte du fond de longe puis pris la direction des écuries afin de faire les soins de la pie.

Moral; +3
Confiance; +4
Forme; -2
Longe; +5
maj.

s a m e d i . 1 5 . a o û t

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DISCIPLINE: Obstacle.
TRAVAIL: Les bases.
BILAN: Je parcourais la carrière de long en large pour décrire une ligne de trois obstacles, séparés par plusieurs foulées. Il était temps pour moi de faire un peu sauter ma jument, qui manquait d'entraînement dans cette discipline. J'avais prévu une séance courte mais peu intense, uniquement destinée à l'habituer à enchaîner sous la selle. Les sauts n'étaient pas hauts, tous trois de 50 cm, et nous ne changerions pas cette hauteur aujourd'hui. Nous allions simplement enchaîner les trois barres, et faire un peu varier l'allure et notre nombre de foulées pour finir si tout allait bien. Mais, dans mon esprit, cette séance n'allait pas être de tout repos et nous devrions donc nous appliquer sur la ligne avant toute chose pour bien faire. Une fois le trio d'obstacles installé, je me dirigeai d'un pas lest vers l'écurie, qui m'était à présent familière. Sans hésiter, je continuai mon trajet jusqu'à un box précis, devant lequel je m'arrêtai net. Je claquai la langue et ma jument sortit la tête de son box, me saluant bruyamment.

<< Bonjour mademoiselle !

Lançai-je gaiement en la caressant. J'entrai ensuite dans le box et lui offris une friandise, sans cesser de la caresser, comme toujours. De gestes assurés, je commençai ensuite à la panser, faisant glisser les brosses sur son poil noir. Ma jument se laissait faire, ne bronchant pas, tournant simplement sa tête vers moi de temps à autres. Je terminai mes soins rapidement, puis lui enfilai ses harnachements et la sortis du box. En dehors de l'écurie, je me contentai de tenir la boucle des rênes pour voir si la jument serait prête à me suivre. Elle ne traînait pas derrière moi, mais ne restait tout de même pas juste à côté, se contentant de conserver les rênes détendues. Je jugeai alors qu'il était trop tôt pour la lâcher, et je repris mes rênes normalement tout en me dirigeant vers la grande carrière. Une fois arrivée là-bas, je raccourcis mes étriers et vérifiai ma sangle, avant de me mettre en selle. La jument réagit dès mon action de jambe, prenant le pas et gagnant la piste sans broncher. De mon côté, j'ajustai mes rênes et demandai l'incurvation dans les virages. Savannah obéissait, ronde, suivant les courbes sans problème. Cela me permit de rapidement lui demander le trot. Pour cela, une pression de jambe suffit. Sans même boucler un tour de piste, je m'installai sur un cercle de vingt mètres, aides de l'incurvation en place. Je constatai alors que j'agissais de moins en moins pour obtenir l'incurvation, et que celle-ci serait bientôt très facile à obtenir. Sur la figure, je jouai alors de mes doigts, encourageant ma monture à descendre son nez. Peu à peu, son chanfrein vint s'approcher de la verticale. Je lui fournis un maximum de soutien pour qu'elle se comporte au mieux, et nous arrivâmes très proches de la mise en place, preuve qu'elle s'était musclée le dos. Je marchai alors large sans la laisser redresser la tête, continuant à agir doucement de mes doigts, puis changeai de main et inversai les aides de l'incurvation, me replaçant sur un cercle. A nouveau, ma monture vint s'arrondir entre mes doigts, puis descendit progressivement. Je l'aidai encore autant que possible, et cela lui permit d'obtenir une attitude proche de celle précédemment obtenue, malgré le fait que nous soyons à la mauvaise main pour ma noire. Après être restée sur le cercle plusieurs minutes, je marchai large sur un tour de piste puis repris le pas, encourageant ma jument à remonter le moins possible.

<< C’est très bien ma belle !

Malheureusement, elle quitta la mise sur la main pour se trouver légèrement au-dessus. Je la flattai tout de même : elle se comportait bien et avait compris l'exercice. De plus, elle était appliquée et je la sentais très motivée. Je relâchai donc mes rênes sans cesser de la flatter, tout en lui parlant calmement pour lui expliquer la suite des opérations. La jument marchait, encolure redressée, oreilles en avant. Elle soufflait à peine. Elle avait, certes, fait travailler ses muscles et son cœur, mais son endurance aillait en augmentant, et elle ne me semblait qu'un peu essoufflée. Je réajustai donc mes rênes rapidement, et plaçai les aides de départ au galop. Pacific fila avec entrain, bondissant sous la selle. Elle n'envoya pourtant pas de ruade ou autre bêtise, et j'eus juste à l'empêcher de précipiter pour qu'elle galope en ordre, répondant à mes aides sans problème. Je la mis alors sur un grand tour de carrière et m'installai en équilibre, non pas pour courir mais pour désensibiliser la jument à l'ensemble du terrain. Surprise de découvrir tout cet espace, ma jument eut d'abord le réflexe d'accélérer et de se tendre. Je pianotai, la repris, sifflotai pour qu'elle se calme, et cela porta ses fruits.

<< Du calme ma fille, reste concentrée !

Ma jument se comporta beaucoup mieux au bout d'un tour, et je fis alors demi-tour au trot dans le but de reprendre la même allure, sur l'autre pied cette fois. Ma jument partit plus calmement, mais elle semblait toujours tendue. Je lui chuchotai des paroles rassurantes, pianotant toujours. Mais je sentais de plus en plus ma monture stresser, et je la remis donc au pas avant que nous ayons bouclé le tour. Je relâchai alors mes rênes et la laissai examiner les alentours. Attentive à tout, Pacific Savannah marchait d'un pas pressé, observant toute la carrière. Je lui parlais et la caressais en permanence, et elle finit par se décontracter. Je repris alors mes rênes et la mis au trot, l'installant tout de suite à une allure active, arrondissant ma jument sur les courbes. Puis je repassai au galop, et la dirigeai sur la petite croix d'échauffement que j'avais installée dans la carrière. Droite, au milieu, en équilibre, je laissai ma jument faire son travail et elle franchit l'obstacle sans difficulté, sautant toujours avec une force impressionnante. Je l'accompagnai cependant et la remis au trot derrière l'obstacle, avant de reprendre le galop sur l'autre pied et de revenir sur la croix. Le schéma fut le même et ma jument passa la barre aisément. Nous le refîmes plusieurs fois puis terminâmes l'échauffement sur le saut. Je repris ensuite le pas et laissai ma jument souffler, rênes longues, la flattant avec conviction. Elle se débrouillait bien et était conciliante, ce qui laissait penser que notre séance à venir se déroulerait bien. Après avoir marché quelques minutes, je réajustai mes rênes et reprit le galop, cadençant d'abord l'allure pour pouvoir aller sauter tranquillement. Ma noire franchit le premier obstacle avec la même facilité que la croix. Sur le second, elle commença à louvoyer, mais je l'encadrai de mes rênes pour l'empêcher de dérober. Pacific ralentit devant mais, alors que je l'encourageai, elle le sauta avec étonnement. Je la poussai ensuite sur le troisième, mais la réponse fut catégorique : elle pila devant, m'envoyant en avant. Je l'arrêtai net alors qu'elle cherchait à repartir, et lui imposai de regarder l'obstacle. La jument s'ébrouait, cherchait à fuir, mais je la tenais avec soin. Finalement, nous fîmes demi-tour et je repris le galop, revenant sur la ligne. Mes rênes servirent de couloir à la jument, encadrant bien cette dernière. Elle sauta donc le premier obstacle sans montrer d'hésitation particulière. Je la félicitai de la voix derrière, sans rien relâcher pour autant, sachant que la moindre faute ne pardonnerait pas : ma jument louvoyait derrière l'obstacle, cherchant visiblement à éviter l'enchaînement. Mais elle se retrouva devant la barre et sauta sans que je lui laisse le temps de réfléchir : mes jambes lui en donnèrent l'ordre, et elle obéit. Mais ensuite, cela me semblait plus difficile. Elle l'avait déjà refusé une fois et n'avait aucune raison d'accepter de le franchir cette fois. Mes mains l'encadrant toujours, je m'efforçai d'arriver droite et en ordre sur le vertical, mes jambes travaillant sans cesse pour encourager ma monture à sauter. Cette dernière arriva sur l'obstacle aussi droite que possible mais pila à nouveau. Furieuse, je donnai des jambes devant l'obstacle. La jument coucha les oreilles puis les remit en avant, et bondit au-dessus de la barre, avant de m'embarquer derrière. Elle rejoignit la piste et partit pour un tour de carrière. Je repris délicatement mes rênes, bien en arrière, pour l'arrêter, et me mis sur un cercle pour qu'elle ralentisse. Je finis par parvenir à retrouver le pas, au prix de nombreux efforts. Mais j'avais atteint un objectif : elle l'avait sauté.

<< C'était pas mal .. Mais éprouvant pour les nerfs !

Restait maintenant à enchaîner les trois sans qu'elle m'embarque derrière... Après l'avoir un peu laissée marcher, je repris donc le galop. La jument s'élança et je la dirigeai sur la ligne, l'encourageant toujours. Ma noire sauta à nouveau les deux premiers obstacles, louvoyant à peine derrière le premier. Pour le troisième, je continuai à l'encourager, sans jamais relâcher mes efforts. Ma jument renacla bruyamment à l'abord, puis fournit un saut aussi réussi que les deux précédents. Je poussai un soupir de soulagement et la flattai copieusement. Nous le refîmes plusieurs fois, à une main puis à l'autre. Progressivement, Savannah commença à moins hésiter et à plus m'emmener : elle y prenait apparemment goût. Nous avions fait là un grand pas en avant en ce qui concernait le saut, et j'étais très satisfaite lorsque je mis pied à terre. Ma jument était calme mais semblait un peu fatiguée. Je la fis longuement marcher en main avant de la ramener à son box, d'enlever ses harnachements et de la panser. En quittant l'écurie, j'avais un sourire ravi des efforts que ma jument et moi avions fournie ensemble.

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